Lors du conseil d’administration du 6 septembre 2025, nous avions convenu de présenter en préambule de nos visites un petit document s’appuyant sur un PowerPoint afin de montrer les actions portées par EPICEA. Le principe a été très apprécié, grâce aux traductions menées en anglais par Jacqueline LEDOUX (pour les plus grands) doublées en népalais par Sukman TAMANG.   
Un appel auprès des enfants les plus âgés a été lancé pour s’impliquer dans notre structure à l’avenir. De nombreux accords de principe nous ont été restitués.  
L’axe d’amélioration qui doit être apporté à cette intervention, concerne l’information géographique pour situer la France. Un support de type planisphère ou mappe monde serait le bienvenu.   
Les écoles sur Katmandou
   
Le vendredi 25/10, nous avons visité les trois écoles sur Katmandou dont certains enfants sont parrainés.   
   
En raison des festivités de Dasaing, la majorité des enfants était présente, mais certains manquaient à l’appel.   

École d’ACMÉ

Cette école privée créée il y a 28 ans, située dans un secteur pauvre accueille 225 enfants, dont 10 sont parrainés par notre structure.   
   
Ils ont entre 3 et 16 ans et sont en cours de 10h00 à 16h00.   
   
Pour mémoire, le salaire des enseignants s’étale entre 15 000 et 30 000 roupies (soit 90 à 185 euros mensuel).   

École de Kérung (et de Bagam)

La visite s’est faite le vendredi 3 octobre en présence de la très grande majorité des enfants parrainés.   
   
Située à 2 heures de marche de Chimding, cette école accueille environ 300 enfants.    
   
La scolarité couvre l’intégralité des niveaux scolaires, à savoir de la classe 1 à la classe 12. Pour les niveaux supérieurs (9 à 12) elle accueille également les enfants des écoles de Chimding et de Bagam qui s'arrêtent à la classe 8.   
   
Le partenariat avec l’école de Bagam semble assez récent, mais nous apportons notre aide auprès de nombreux enfants parrainés.  Il ressort que la gestion des parrainages sur la base d’un parrain pour 3 filleuls est très compliquée à suivre, car de nombreux changements apparaissent en cours d’année. Une gestion collective pourrait être envisageable à l’instar de l’orphelinat. Un avis du conseil d’administration, des parrains actuels et des adhérents semble souhaitable.

École de SIDDHARTHA
      
Seulement la moitié des enfants parrainés étaient présents.   
   
La directrice, nous a sollicité pour étudier la possibilité d’aider la famille TAMANG qui se trouve en grandes difficultés (mère seule et père alcoolique) et dont le risque de déscolarisation de la plus grande est imminant. 

 
      
École de PRAGYA

Comme l’année précédente, l’accueil par le directeur et son équipe est toujours aussi agréable et bienveillant.   
   
La sérénité du directeur rayonne sur l’établissement qui accueille 300 élèves et fonctionne avec 25 professeurs et 4 administratifs. 
 
Le directeur a exprimé un besoin d’aide urgent concernant deux enfants, dont les parents sont en grande difficulté.   

École de Chimding

 Nous avons convenu d’une visite le dimanche 5 octobre en présence du directeur, d’enseignants, dont une qui alterne des études supérieures et du présentiel à Chimding.   

L’effectif est en baisse, avec 50 enfants pour 10 enseignants. Un enseignant ne dispense qu’une seule matière.   
5 d’entre eux sont financés par l’Etat et les 5 autres par 3 associations, dont EPICEA, ainsi que par les parents.   
Le directeur précise : le salaire du personnel financé par l’Etat est de 280 euros, mais seulement 122 euros pour les autres.    

   
Nous ne parrainons pas d’enfant, mais participons au financement d’enseignants.   
   
A été évoqué une action d’EPICEA au cours du printemps, en lien avec les collèges de Figeac et de Bagnac-sur-Célé, par solidarité des élèves ont collecté des fonds à hauteur de 150 euros .   
Suite à nos échanges, le directeur propose d’aider les plus démunis en vêtements chauds pour l’hiver. Les équipements sportifs sont suffisants. Sukman se chargera de transmettre cette somme en novembre.   

Témoignage

Ce voyage était pour moi une première tant par la découverte du Népal que par celle des activités d'Epicea.
Et, j'ai grandement apprécié de découvrir les différentes écoles, chacune avec son identité.  Les élèves s'étaient déplacés et nous y attendaient malgré les vacances.
Éric et Marie-France ont pu ainsi leur demander de prendre la pose pour leurs parrains.
La dernière semaine a été consacrée aux achats pour les marchés de Noël : prospection, négociation, conclusion. Et il faut ajouter l’étiquetage, soit des journées bien remplies
Juste avant le départ, nous avons pu rencontrer le docteur Koirala et Jacqueline l'a interviewé.
L'entretien était riche et intense, permettant de bien appréhender son travail et de mesurer la qualité de son investissement.
Tout cela donne envie de soutenir Épicéa.
Maryse