Le mardi 14 octobre, nous avons pu rencontrer le Dr KOIRALA, tout juste de retour des Etats Unis.

   
      
Après avoir présenté notre séjour, Jacqueline LEDOUX a remercié le Dr Raamesh KOIRALA d’avoir bien voulu nous consacrer du temps juste à son retour.   
Un certain nombre de questions lui a été posé, sur la base d’une réunion qu’elle avait menée avec ses collègues du Rotary Club de Figeac.   
   
JL - Quelle est sa situation professionnelle actuelle ?   
RK – Il précise qu’il est de retour dans le même hôpital « Shahid Gangalal National Heart Center », au motif que des tractations durant son séjour américain avaient permis que sa démission ne soit pas prise en compte. Aussi, il conserve son poste dans le même hôpital public.   
Il précise avoir refusé des postes beaucoup plus lucratifs dans le privé, mais son poste lui convient mieux.   
   
JL - Continuité de son activité avec nos structures ?   
RK – En son absence le suivi post opératoire a continué grâce au soutien de ses collègues juniors et il continuera en raison de son intérêt primordial.   
JL – indique que le Rotary Club de Figeac a validé un programme d’aide financière de 5 ans. 

 
   
Quel est l’état sanitaire sur le plan cardiaque de la population népalaise ?   
RK - Le nombre d’infarctus augmente chez les adultes et même pour des enfants. Toutefois le nombre d’interventions sur les valves a baissé un peu, et est devenu stable en raison d’un meilleur niveau socio-économique.   
De plus, les traitements sont plus efficaces avec l’utilisation plus massive de la pénicilline.   
Pour le pays, une équipe de 8 chirurgiens accompagne Ramesh et 3 autres exercent dans un autre hôpital.    
Ramesh enseigne également à l’Académie Nationale de Médecine et de Sciences, actuellement 9 internes terminent leurs études. La relève devrait pouvoir être assurée.  
La prévention des risques cardiaques est depuis peu inclue dans l’enseignement dès la 6ème année.   
De même que des interventions de sensibilisation sont dispensées dans des cliniques.  Enfin il joue un rôle de conseiller, grâce à ses relations auprès des ministres de la santé successifs.   
   
Marie-Odile DALE alerte sur la dégradation de l’état dentaire des enfants constatée lors des camps de santé.   
RK – Actuellement, le nombre de malades reste stable. Les moyens octroyés dans ce domaine sont suffisants.   
   
JL - Comment s’est passé le séjour hospitalier de l’infirmière Céline COUDON ? 
RK – Il précise qu’il était très occupé, mais une infirmière l’a chapeauté.   
   
MOD – signale que pour le financement des actions, EPICEA a prévu de différer le paiement en fin d’année car nos recettes se font surtout grâce aux ventes sur les marchés de Noël.   
RK - Il est satisfait de l’aide apportée même s’il y a des différés de paiement. En cas de besoin, ne pas hésiter à lui demander les justificatifs de factures.   

En conclusion, les échanges ont été nombreux, précis et rassurants pour la suite de notre partenariat.