De Bayonne à Katmandou

Publié le 19 décembre 2013


Notre aventure a commencé il y a plus de 10 ans lorsque Monsieur Bernard Boissy lors d’une rencontre m’a simplement proposé l’existence d’une association, EPICEA, pour parrainer des enfants au Népal. Pas une seconde d’hésitation ; et c’est maintenant que je récolte les fruits de ma décision subite et qui m’enchante.

En effet nous étions cinq personnes pour aller au Népal. Depuis des années j’avais une envie profonde de connaître ces deux enfants de 6 ans en 2003 et dont je recevais régulièrement leurs bulletins scolaires et qui étaient toujours parmi les meilleurs élèves de leurs classes. En effet Dawa, la petite fille de 6 ans à l’époque m’envoyait régulièrement un petit mot me précisant qu’elle voulait réussir dans la vie, aller de l’avant et que mon encouragement la soutenait. Effectivement le temps a fait son œuvre, les deux adolescents ont actuellement 16 ans et le garçon est dans une école d’hôtellerie.

Quant à notre Dawa, élégante, belle, et souriante elle est venue me voir le lendemain de notre arrivée : un moment si riche. A son arrivée, elle m’a regardé ; je l’ai admirée avec son sourire enchanteur et on est tombé dans les bras de l’un de l’autre, le miracle était là.

Nous avons commencé à parler, et mes compagnons de voyage étaient témoin de notre joie. Pendant mon séjour nos rencontres ont continué. J’ai pu rencontré la maman de Dawa qui couve son poussin avec autant d’admiration, de joie, sans oublier une légère autorité purement maternelle, car il ne faut pas oublier que Dawa a 16 ans. Elle a eu son bac et, à la suite d’un concours, elle a pu accéder à l’un des meilleures collèges de Kathmandou : Xavier Académy où elle poursuit avec succès ses études d’économie et marketing. Lors de la rencontre avec le directeur, ce dernier était reconnaissant de l’effort que Dawa fournit pour sa réussite.

Voilà un conte de fée que je me suis permis de partager avec tout le monde.

Actuellement nous échangeons les courriers électroniques 1 à 2 fois par semaine. Elle fait partie de ma famille, mon épouse, ma fille et mon fils l’ont adoptée.

Baghdadi Fereydoun.

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