Publié le 30 mars 2010
Le projet est né dans le courant de l’année 2008. Les locaux, par le bais de Maheswar BASAULA, nous ont sollicité. Compte tenu de la météo et de l’état de la piste, nous avons préféré attendre l’automne, surtout la fin de la mousson, pour nous rendre sur place.
Compte tenu de la vétusté des lieux, de la motivation du Directeur qui connaît toutes les communautés, de la motivation et des bons rapports entre communautés, de la fréquentation des élèves, du partage équitable filles - garçons, et de leurs résultats (90% de réussite à l’examen final du secondaire) nous avons demandé un devis.
Nous avons décidé de faire construire une salle de 15 mètres carrés, équipée, permettant d’héberger des volontaires. Thaprek demande essentiellement des volontaires pouvant enseigner l’anglais. Cout supplémentaire pour EPICEA : 100000 roupies + 24000 équipement.
La communauté a décidé de compléter le gros œuvre par la construction d’un mur d’enceinte, d’un escalier accédant aux deux salles préexistantes et dune porte d’entrée.
Les salles : 3 salles de 30 mètres carrées ; 3 salles de 40 mètres carrés. 4 salles de 35 mètres carrés ; 1 salle volontaires de 15 mètres carrés. Le bâtiment est composé de deux ailes formant chacune un « L » : longueur des ailes 28 mètres. Vu de dessus le bâtiment représente un carré de 28 x 28 m soit 784 mètres carrés avec cour intérieure, pour une superficie des classes de 350 mètres carrés (1 mètre carré /élève) +15 mètres carrés (volontaires).
Devis initial : 2216021 roupies ou 22000 euros dont 15000 financés (68%) par EPICEA-HUBLO et 7000 financés par la communauté (32%). Un devis initial à hauteur de 26000 euros a été rejeté. En monnaie locale, 22 laks dont 15 par EPICEA et 7 par la communauté.
Parmi ces 7000 euros, 4000 proviennent des fonds levés auprès de la communauté. 3000 euros sont apportés sous forme de main d’œuvre.
Devis additionnel : une pièce pour les volontaires : 100000 roupies par EPICEA
TOTAL A REGLER PAR ÉPICEA : 1 600 000 ROUPIES.
Au total le projet aura coûté 3 330 622 ROUPIES
Sur 2008 : 927 euros soit 100 000 roupies
Sur 2009 : en dollars : 10000 ou 7247 euros soit 781 400 roupies
en euros : 6500 soit 599 600 roupies
Dernier versement 27-11-2009 1082 euros soit 119 000 roupies
Total : 15756 euros (aux écarts de conversion près) ou 1 600 000 roupies
Par ailleurs 218 euros (24000 roupies) ont été avancés le 27-11-2009 pour l’achat de matériel nécessaire à l’équipement de la chambre des volontaires.
Enfin les menus dépenses liées aux visites sur place se sont élevées à 3105 roupies.
Récapitulation :
sur 2008 : 100 000
Sur 2009 : 1 527 105
Total coût projet Thaprek : 1 627 105 roupies.
Mode de financement : au fur et à mesure des bons de commande.
du 29 novembre 2008 à novembre 2009 (problème alimentation en eau su el chantier, route impraticable, grève générales au Népal expliquent le retard.
le 10 avril 2009 en présence de la Présidente D’EPICEA.
par l’architecte qui a rédigé le devis : M.Kumar Jung THAPA.
Ce sont notamment :
. L’amélioration des conditions scolaires et de la qualité de l’enseignement, notamment par une motivation des professeurs accentuée ;
. L’amélioration des conditions d’hygiène des élèves, par le bais du bon fonctionnement du comité d’éducation pour la santé qui devra être vigilant ;
. La prise de conscience de l’importance du respect de l’environnement, en sensibilisant les villageois et les élèves au fait qu’un cadre aussi beau que celui dans lequel se situe Thaprek, doit être protégé et préservé.
Nous souhaitons que les autres écoles alentours soient associées aux travaux menés avec Thaprek 7.
Pour y parvenir, nous ferons notamment appel à de volontaires désireux de mettre leurs connaissances et leur savoir faire au service de la communauté et de l’école.
Notamment :
Des volontaires donnant des cours d’anglais.
Des volontaires apportant de notions d’hygiène.
« Des volontaires toujours à l’écoute des populations locales. »
A une époque où, d’une part, les villageois népalais sont toujours très tentés d’envoyer leurs enfants étudier en ville, certains y finissant parfois à la rue, et où, d’autre part, les dispensaires ne sont pas toujours très efficaces, nous pourrions rappeler ce qu’était le vœu de Gandhi pour l’Inde :
« Il voulait que chaque village devînt une entité autonome capable de produire sa nourriture et son habillement, capable d’instruire ses jeunes et de soigner ses malades ».
En travaillant avec les écoles et en insistant sur la prévention en matière de santé, peut-être peut-on espérer un jour obtenir quelques résultats en ce sens au Népal.
Compte tenu du nombre d’élèves, la construction de véritables toilettes est une nécessité. Au Népal, les enquêtes réalisées montrent qu’en gros, un tiers des effectifs féminins délaissent l’école faute de toilettes.
a - sur la base des études faites, un urinoir pour 70 élèves est requis. Des toilettes avec cuvette séparée également.
Pour Thaprek et ses quelques 360 élèves, il est prévu de construire un bâtiment scindé en deux compartiments : un côté filles, un côté garçons.
Chaque compartiment abritant chacun 3 toilettes avec urinoir simple, des toilettes avec cuvette.
Infrastructure : Longueur : 4m50 x Largeur : 3m60 x Hauteur : 2m10
b - Les toilettes ( des élèves et des professeurs) doivent par ailleurs être connectées à une fosse septique et à un tank à eau, également à construire.
Fosse septique : 33.12 mètres cubes
Tank à eau : 5m LONG x 4m LARGE x 3m HAUT soit 60 mètres cubes. Alimenté soit par les eaux de pluie, soit plus tard par une pompe à eau quand l’électricité sera arrivée à Thaprek (courant 2009).
A terme le tank à eau doit alimenter le village. Actuellement, toutes les familles sont contraintes à la corvée d’eau du matin. Certains habitants se lèvent à 3 heures du matin pour rejoindre un point d’eau situé à plus d’une heure de marche du village.
c - Pour le staff enseignant : construction de deux toilettes avec cuvette (toilettes H, toilettes F).
Total du projet : 4968 euros (« quatre mille neuf cent soixante euros », arrondis à 5000 euros)
Par EPICEA : 75% soit 3750 euros
Financement par la communauté : 25% soit 1250 euros
Notre association ne finance jamais l’intégralité des projets et demande une participation de la communauté. C’est un moyen sûr de juger de la motivation et de l’engagement de celle-ci. C’est aussi un bon argument pour convaincre la communauté de veiller plus tard à la maintenance des infrastructures qu’elle a en partie financées.