Publié le 15 mars 2010
L’association « Amitié France-Haïti » a lancé l’opération Kombit le 12 février soit exactement 30 jours après le séisme et 10 jours après la signature de la convention avec le Conseil Général.
Tout d’abord, Port au Prince offre le visage d’une capitale dévastée, un paysage d’après guerre avec des camps de réfugiés par dizaine. Les habitants sont regroupés dans des camps où on dénombre de 1000 à 15 000 personnes (Champs de Mars) qui vivent dans des situations déplorables : abris de toiles, couverture, plastic et ici ou là quelques tentes offertes par des ONG.
Dès son arrivée, l’association a procédé au repérage des différents sites prévus pour la distribution de repas :
Le 14 février : acquisition de matériel de cuisine et embauche des cuisinières,
Le 15, départ à Jérémie et l’Anse d’Hainault , situés dans le sud de l’île, pour l’achat de vivres alimentaires,
Le 16, retour à Port au Prince et le 18, première distribution au Quartier Saint Antoine.
Le lendemain 19, premier gros incident car les gens ont faim ; l’aide alimentaire internationale ne leur est toujours pas parvenue….
Face à cette situation, le représentant d’Amitié France-Haiti, le docteur Hippolyte décide de s’implanter sur le plus petit des camps repérés ; il s’agit du camp de Nérette situé dans l’ex-Ambassade d’Italie qui compte 1000 personnes recensées.
Voir photos du camp et de la distribution des repas.
Ainsi l’engagement de délivrer 1000 repas/jour est tenu. L’utilisation de la subvention de 100 000€ justifiée car pour les habitants de Port au Prince, nous sommes encore dans l’urgence : Les habitants fuient vers la Province particulièrement le Sud de l’île. Dimanche, 28 février, l’Hôpital Général de Port au Prince n’a ni médicaments ni nourriture.