Tour des Annapurna 2009
Publié le 4 mars 2010
Nous pourrions vous faire une énumération jour par jour de ce superbe trek de 18 jours : ce serait vraiment trop long et il existe beaucoup de textes sur ce sujet.
Bien sûr, les paysages rencontrés furent magnifiques, les personnes toujours charmantes : nous ne pouvons l’ignorer.
Nous pourrions également mettre plein de photos et toutes les commenter, çà nous l’avons fait, mais ce n’est pas le sujet de cet article.
Nous souhaitons tout simplement partager ces quelques lignes pour les consacrer à une rencontre entre nous deux et Kaji, notre seconde mère lors ce tour ainsi que Pema, notre porteur qui ne parlait que népalais.
Que dire pour commencer ? Lors de notre première rencontre à Katmandou, Kaji nous a dit : « je vais vous garder ». Et c’est ce qui c’est passé. Toujours attentif toute la journée, il a veillé à ce que nous ne manquions de rien. Attentif également pour Pema qu’il ne connaissait pas : c’était leur première collaboration. Pas la dernière car Kaji le prendra pour un trek en décembre. Kaji était un peu inquiet pour Pema sur nos bagages du trek.
Notre sac, avec bretelles, faisait moins de 20 kilogrammes pour deux. Durant le trek, nous fument très surpris par les sacs des trekkers sur le dos des porteurs népalais : le tourisme équitable est vraiment loin.
La journée, en fonction du lieu où nous nous trouvions, Kaji achetait oranges, bananes, pommes et même des noix vers Marpha alors que nous en avions parlées la veille. Il nous offrait donc ces fruits mais n’oubliait jamais Pema, en donnait également à des enfants.
Sa connaissance de la flore, de la faune nous a évité de passer à coté de sujets intéressants telles que ces ruches naturelles vues avant Chyamge.
Nous avons visité des sites auxquels nous n’avions pas accès comme cette distillerie privée de Marpha, comme les monastères de Braga et Manang qui étaient fermés : Kaji s’est toujours procuré la clé !!! Cela nous a permis de visiter ces lieux dans des conditions plus intimes et de voir, par exemple, des danses bouddhistes pratiquées par Kaji : merveilleux et étrange bonhomme.
Nous n’oublions pas Pema, toujours souriant, heureux comme un enfant dans le tea shop de Thorong La. Les rapports avec lui furent bien sûr différents dus au barrage de la langue. Nous discutions par geste et vers la fin du trek, Pema connaissait quelques expressions en anglais. Nous n’oublierons pas son visage rêveur lorsque nous parlions entre nous et qu’il ne pouvait pas participer à notre discussion. Et de nous remémorer l’air malicieux qu’il avait lorsqu’il venait de battre Kaji au « billard ».
18 jours en présence des ces deux personnages resteront toujours graver dans nos mémoires. Mais peut être nous les rencontrerons dans un futur proche …
Merci de nous avoir fait rencontrer Kaji (pas que çà tu t’en doutes !!!)
Pour les photos de ce trek, nous avons fait parties :